Energie : une crise d’ampleur

Les tensions sur le gaz existaient avant le conflit ukrainien mais, avec la guerre, on a changé de dimension. Les risques sur l’approvisionnement, avec des flambées de prix qui risquent d’être durables, sont majeurs.

En termes d’emploi

les impacts seront tout autant importants et les tensions se multiplient dans les entreprises confrontées aux hausses des prix de l’énergie. Les alternatives européennes risquent de prendre du temps et d’être coûteuses. Avec une obligation d’être vertueuses et sans s’engager dans des solutions, tel le gaz de schiste, catastrophiques pour la planète !

Dans une période d’urgence climatique

Ce choc gazier a lieu au moment où les autorités prennent conscience de l’impératif et de l’urgence écologiques, avec l’injonction de sortir des énergies fossiles, sans alternative rapide. Le développement du photovoltaïque, comme celui de l’éolien off-shore, pose de vraies questions alors que l’on ne sait pas aujourd’hui stocker l’électricité. Ces énergies renouvelables ont besoin d’un complément de production pilotable.

Quelles alternatives ?

Parmi les alternatives aux énergies fossiles, la question du nucléaire est essentielle : sa production est d’ores et déjà importante en France, le nucléaire est décarboné et pilotable, avec, toutefois, des interrogations en termes de sureté et de traitement des déchets à long terme. Le développement de l’hydrogène à l’échelle industrielle peut être une option, mais à un horizon temporel lointain. Il devient de plus en plus nécessaire de réfléchir à un équilibre en termes de production et de consommation.

Pour quelle transition ?

Actuellement, le débat penche du côté de la transition écologique, avec cette idée d’accélérer, sans se poser la question du timing, des investissements et des productions et avec le risque d’une montée en puissance des importations dans de nombreux domaines ! Cette crise de l’énergie est l’occasion de revoir le fonctionnement des marchés français et européens qui amplifie les effets de la crise. Sans oublier la question de la sobriété énergétique, qui fait son chemin dans l’opinion publique.

En 1re conclusion

Le débat ne fait que commencer… La transition écologique emporte de nombreux enjeux, notamment économiques et sociaux. La notion de « transition juste » est essentielle de ce point de vue. « Donc, oui, misons sur la transition écologique mais pour en faire un outil de progrès social ! », selon nos experts que vous pouvez contacter ci-dessous. Et, au périmètre des entreprises, vous, représentants du personnel au CSE, vous avez un rôle de premier plan à jouer.