Retrouvez l’interview de Wilson Cordier, Sociologue du travail et expert Santé au travail SECAFI au micro de Bernard Domergue, rédacteur en chef d’ActuEL-CSE
Dans le cadre de leurs prérogatives, les représentants du personnel sont mobilisés sur une approche préventive des risques psychosociaux (RPS). Wilson Cordier, expert pour Secafi, fait le point sur l’identification des RPS, ainsi que sur leur prévention par les élus de CSE. Une interview d’Agnès Redon pour CSE Matin.
« Les facteurs de risques psychosociaux sont variés. Ils ont des incidences sur la santé physique et mentale des salariés. Les facteurs organisationnels vont potentiellement alimenter des difficultés dans la réalisation du travail. »
« Avant de s’engager dans une démarche de prévention, il faut poser un état des lieux de la situation psychosociale au sein de l’organisation, afin d’identifier les facteurs prédominants de RPS au sein de l’organisation. Sur la base de cet état des lieux, l’employeur a la responsabilité de mettre en place des actions de prévention. Il s’agira d’éliminer les RPS ou de les limiter au maximum, à travers des possibilités d’action très variées. Il peut s’agir concrètement de travailler sur des actions qui permettent de limiter les situations de surcharge de travail, de favoriser la conciliation vie professionnelle vie privée, de renforcer l’entraide entre collègue de travail et le soutien hiérarchique. Ce travail d’élaboration des actions de prévention est du ressort de l’employeur mais doit mobiliser l’ensemble des partenaires sociaux et des acteurs de la prévention au sein de l’entreprise (CSE, Préventeurs, services de santé au travail etc.). La contribution des salariés est également importante. »