L’engagement des représentants du personnel, la réalité d’un travail caché | Traits d’Union N° 156 | Eté 2024

Unique par son sujet et son ampleur, l’enquête sur les RPS des IRP que nos équipes, en collaboration avec le Centre Etudes & Data du Groupe Alpha, ont menée auprès des représentants du personnel s’inscrit dans une démarche originale qui entend considérer le mandat de représentant du personnel, quel qu’il soit, comme un travail et l’analyser en tant que tel..

Édito

Nous avons choisi dès aujourd’hui de vous révéler nos premières observations tout en poursuivant notre cycle d’analyses approfondies des réponses au questionnaire de notre enquête RPS des IRP, travail qui se poursuivra cet été, pour aboutir, le 1er octobre, à une présentation publique lors d’un débat à l’Auditorium du Monde, avec une prise de parole d’acteurs du monde académique et un échange avec la salle et des élus de terrain.

Éclairage

94% : c’est la part des 3 850 représentants du personnel ayant répondu à notre enquête qui se disent fiers de leur rôle. Et 90% se sentent utiles. Selon eux, l’exercice de leur mandat leur permet, notamment, de s’informer sur le fonctionnement de leur entreprise et de son environnement, développer des compétences techniques, rencontrer de nouveaux collègues (68%). Cette perception très positive de leur rôle et de leur place dans leur entreprise ou organisation n’empêche cependant pas que la moitié d’entre eux déclarent, dans le même temps, penser parfois ou souvent à cesser toute activité de représentation du personnel.

Nous aurons l’occasion d’en parler avec vous le 1er octobre. Donnez-nous votre ressenti en répondant anonymement au questionnaire page 3 et inscrivez-vous à notre événement de restitution complète des résultats de notre enquête nationale RPS des IRP !

L’actu juridique avec Atlantes Avocats

Formation économique sociale environnementale et syndicale : durée de 18 jours pour les seuls animateurs de stages et sessions et 12 jours pour les autres nouveaux élus ?

Non, 18 jours pour tous. Le congé de formation économique, sociale et environnementale et de formation syndicale, d’une durée maximale de 18 jours, doit être accordé de plein droit, et n’est pas soumis à l’avis préalable du CSE.

Cass. soc., 12 juin 2024, n° 22-18.302 F-B

2024-07-11T16:22:21+02:00