Des données brutes sur l’absentéisme aux actions de prévention de la santé au travail : où en sont les entreprises ? | Traits d’Union N° 155 | Juin 2024

Au-delà des chiffres, nos expertes du mois explorent les leviers pour une nouvelle approche de l’absentéisme plus en phase avec les réelles situations de travail.

Édito

Examiné à la loupe comme une tendance lourde post-Covid, en progression régulière dans les entreprises et les organisations, l’absentéisme cristallise encore des a priori. Il demeure aujourd’hui une interrogation vis-à-vis d’un phénomène mal maîtrisé dans les réponses à y apporter. Comment faire la part exacte entre ce qui ressort des conditions et de l’organisation du travail et ce qui a trait aux difficultés rencontrées dans la vie privée ?

Éclairage

Les données relatives à l’absentéisme se suivent et se ressemblent depuis quelques années. Elles sont concordantes à tout le moins avec nos observations de terrain : entre 2019 et 2023, le taux d’absentéisme a augmenté de 21% et il touche de façon spectaculaire les cadres et managers, notamment les jeunes.

L’on incite les élus et les employeurs à y attacher la plus grande importance, car il porte des enseignements utiles pour tous les acteurs en vue d’améliorer l’organisation et les conditions de travail.

L’actu juridique avec Atlantes Avocats

L’employeur ne peut pas critiquer le CSE à l’approche des élections professionnelles

Dans le cadre des élections professionnelles, tout en étant l’organisateur matériel des élections, l’employeur est tenu à une obligation de neutralité. Ici l’employeur avait multiplié les critiques contre le syndicat majoritaire et ses élus, à la veille des élections professionnelles. Il avait notamment rédigé des comptes-rendus des réunions CSE envoyés à tout le personnel, dans lequel il multipliait ces critiques.

TJ Beauvais, 2 mai 2024, Ord. 24/00058

2024-06-07T10:06:01+02:00